Figure: Colbert, tête pensante du roi négrier Louis XIV

C’est ainsi que l’Edit de 1685, ou le Code noir œuvre de Colbert, bras séculier de Louis XIV, sera la bible de la traite négrière et du traitement des esclaves pendant deux siècles au moins. En résumé, ce Code considérait un esclave comme un bien meuble, que le propriétaire pouvait disposer comme il entend. En définitive, le super intendant Colbert, le tout puissant ministre des Finances et intendant de la marine, a permis à son Roi Louis XIV de faire rentrer beaucoup d’argent pour la construction du royaume de France, et une grande partie de cette argent venait de la vente des esclaves, activité aussi inhumaine soit elle, mais qui a même été légalisée et règlementée dans le Code Noir. En France aujourd’hui, des mouvements demandent le bannissement pur et simple de cette figure historique…Le 23 juin 2020, la statue de Colbert devant le palais Bourbon, l’Assemblée nationale française a été vandalisée. Elle rappelle en effet ces autres statues représentant des tortionnaires coloniaux qui ont bâti leur réputation dans l’extermination des nationalistes camerounais, et continuent de trôner devant les immeubles administratifs comme des héros.

Santé : l’inévitable bilan de santé

L’autre chose c’est qu’on ne peut pas penser à une CSU pendant que vous êtes encore dans un système de santé où des individus sont insolvables ; donc sont des prisonniers dans les hôpitaux. Il faut résoudre le problème de l’insolvabilité des patients dans les hôpitaux. Lorsqu’on va dans le processus d’assainissement de la gestion des finances publiques, il faut également mettre un accent sur la gestion et la meilleure distribution possibles des recettes hospitalières en coupant le lien qui existe entre les prestations des soins et les revenus des personnels. Si on ne le fait pas, même l’assurance maladie ne peut pas fonctionner. Et vous savez qu’il y a de cela quelques années, les assureurs de santé avaient décidé de ne plus le faire au Cameroun parce qu’il y a un problème de fond c’est que tant qu’on aura cette liaison, il y aura des surfacturations qui vont asphyxier le système d’assurance et qui finira par tomber en faillite. » C’est dire qu’au-delà de la grève des infirmiers et aides-soignants, qui cache mal la grogne des médecins, spécialistes et autre personnel de la santé, le système de santé au Cameroun a besoin d’un véritable bilan… de santé.

Gouvernance : où va le Cameroun ?

Que comme ça jusqu’à voici que un village est resté entre nos mains s’éteindre !!! Comme ça qu’on arrivera dire que quoi a ceux qui avaient déjà pris le devant? Qu’on était mort on a gardé le deuil ? Que notre part de chose s’était seulement notre ventre? Ou qu’on était devenu les traversseurs de l’eau et couper le pont ? Vous travaillez comme ça jusqu’à arriver dedans dormir ? Que vous avez mis le village de quelqu’un où ? Qu’on fera quoi de la quantité des enfants qui sont dehors-là qui ne voient pas la tête ou ils passent avec ? La tête que vous avez arrêté jusqu’à c’est solide entre vos mains c’est laquelle ? Les enfants sont dedans aujourd’hui qu’ils écrivent l’examen, ils vont prendre le morceau de papier pour passer sur quelle tête ? Que ceux qui ont pris pour eux hier ont déjà cherché la tête jusqu’à trouver? Oui, le chef avait dit qu’ils plient les mains d’habits pour entrer au champ, n’est-ce pas la quantité d’engrais les a sortis du champ!!! Voilà la route qui a ramassée les gens jusqu’à ils ont tous finis. Oui, c’est la vérité qu’il y a aussi la main des tireurs de voitures sur ça. Mais la route même qu’on parle quelque chose sur ça comme est où? Tu as mesuré de quitter Bafoussam pour aller à Douala avant de voir la route ? On part que devant ou on rentre derrière ? » A méditer

Croyance : l’Afrique sous l’emprise des religions étrangères

Ton grand père te dis de communiquer avec tes ancêtres car ils se trouvent dans le monde invisible et voient des choses que tu ne peux pas voir, étant dans le monde visible, tu qualifies cela de satanisme. Mais lorsque le Vatican et certains imams vénèrent des crânes et communiquent avec leurs ancêtres, tu considères cela comme un commandement de Dieu. Peut-on être ignorants à ce point ? Tu traverses des montagnes de pierres noires dans ton village pour payer l’avion et aller toucher une pierre noire située loin là-bas dans un pays désertique, puis tu reviens en disant que tu as effectué le pèlerinage avec Dieu. Donc ton village a été créé par satan ? Tu affirmes que tes ancêtres sont morts et qu’ils ne peuvent rien faire pour toi, mais en même temps tu vénères et cries le nom des ancêtres d’un autre peuple comme Luc, Matthieu, Pierre, Jean, Paul, Jésus tous les jours à l’église et lorsque quelqu’un te demandes, tu dis qu’ils sont morts et ressuscités le troisième jour. Peut-on être ignorant à ce point ? Le feu professeur Kalala Omotunde disait « la graine de l’arbre de la connaissance, c’est l’Afrique qui l’a plantée, c’est l’Afrique qui l’a arrosée, c’est l’Afrique qui a fait qu’elle a porté tant de fruits. »

Figure : Ernest Ouandié, son histoire falsifiée ?

Pour Ouandié, le combat ne fait que commencer et ne s’arrêtera plus. Surtout que sa dernière parole, avant que les balles n’aient raison de lui, scandait ces mots : D’autres poursuivront le combat”. L’histoire peut bien lui donner aujourd’hui raison, car cinquante ans après sa prophétie, le combat pour la liberté et l’indépendance du Cameroun reste entier : un pays appauvri, écartelé, divisé, au bout de l’implosion avec plus de 10.000 morts aujourd’hui dans les régions anglophones et un nombre inestimable de déplacés ou vivant en brousse, une dérive dictatoriale assumée digne des temps les plus sombres de l’histoire de notre humanité, pour un oui ou pour un non, on peut se retrouver en prison, reniant la démocratie et tout ce qui en fait la force. Une constitution “coupée décalée”, un code électoral taillé sur mesure, champion toutes catégories confondues de la corruption, de népotisme, d’assassinats pour des raisons diverses et que sais-je encore… Que ceux qui se plaisent à falsifier l’histoire de notre pays pour des raisons de pouvoir, de ventre ou de bas-ventre, se gardent de tout triomphalisme car, les faits sont têtus, inutiles de leur trancher la tête, ils resurgiront toujours et de la plus belle manière, comme disait Nguefang Ambroise alias “supportant” l’ex-cuisinier de Ouandié, au maquis dit “Accra” dans le Ndé.

Investissement : le calvaire de la diaspora 3

. Cette somme d’argent pouvait rendre l’île de Manoka un paradis éducationnel, elle pouvait sortir des milliers d’enfants de la région de l’Extrême Nord, du Nord, de l’Est, du Sud, du Sud-Ouest de la boue et de la poussière. Dans un pays où les enfants s’asseyent encore sous les arbres, sous les hangars de pailles, sur des morceaux de bois pour suivre des cours, des fonctionnaires se permettent de laisser passer 310 millions de francs cfa offerts grâce au talent d’un artiste, qui ne profite lui-même rien directement, car il ne s’agissait pas d’un business qu’il montait, mais d’une œuvre sociale. Et ces fonctionnaires poussent le bouchon assez loin pour trouver que Richard Bona, celui par qui le don arrive n’est pas Camerounais. La méchanceté est un mot gentil pour qualifier ces attitudes. Le mal n’est plus seulement profond, il est chronique et dangereux pour la nation, et le préjudice est énorme. Pour une tentative de réparation, un procureur de la république pourrait peut-être ouvrir une enquête sur ces différents cas, interpeller toutes les personnes en charge de ce genre de dossiers pour qu’ils rendent gorge. C’est contre ces fonctionnaires qui constituent des freins au développement du pays que la police devrait se déployer avec énergie, au lieu de faire la chasse aux manifestants aux mains nues dans les rues des villes du pays, faire des prisonniers innocents, tandis que les fossoyeurs de la république se promènent en toute liberté.

Investissement le calvaire de la diaspora (2)

Ainsi, en plus de contribuer à l’assainissement de la ville, l’entreprise proposait en même temps une solution agricole pour remplacer les insecticides aux effets nocifs, en recyclant les urines en fertilisant, technique adoptée de par le monde pour une agriculture biologique. Les experts expliquent que cette approche préserve les ressources naturelles, limite les charges à traiter dans les stations d’épuration et augmente la rentabilité des systèmes d’assainissement dans les pays en développement. Mais il s’agit là de vision et de planification, ce qui semble encore échapper aux agents opérationnels de l’administration camerounaise, encore préoccupés par ce qu’ils gagnent sur le moment. A l’instar de Zemmo Denis et de sa structure tuée dans l’œuf, les obstacles qui se dressent devant les investisseurs au Cameroun sont innombrables, alors qu’au Nigéria voisin le rêve de chaque leader est de favoriser l’éclosion de plus de milliardaires possible. Aliko Dangoté vient d’y inaugurer une raffinerie de pétrole, ce qui n’a été possible qu’avec l’appui et l’accompagnement du gouvernement et de toute la machine administrative. Au Cameroun, les fonctionnaires cherchent encore ce qu’ils gagnent quand un membre de la diaspora se propose d’ouvrir seulement une boutique au quartier. Et le pays va vers l’émergence en 2035 !

Investissement : le calvaire de la diaspora au Cameroun

Toutes les portes étant fermées pour eux et sans aucune possibilité d’obtenir du crédit pour lancer notre activité en privé, Zemmo prend la décision d’aller voir ailleurs dans un pays voisin avec le projet, la Guinée équatoriale. Ce départ marque la fin de Mobil Toilet and Services au Cameroun. Ils s’installent à Bata en Guinée Equatoriale où ils créent la même année Multiservice and technology supply (MTS) une SARL avec un partenaire guinéen, et l’entreprise propose les mêmes projets aux mairies et aux entreprises de constructions présents dans le pays. Les projets étatiques resterons bloqués mais les entreprises comme Bouygues, Sogea, Somagec leur font confiance. De multiples contrats signés avec ces dernières permettent à l’entreprise de se déployer et de faire des économies, mais tout s’arrêtera en 2016 avec la crise pétrolière qui frappa durement la Guinée Equatoriale. Les jeunes entrepreneurs avaient été mieux accueillis ailleurs que chez eux, mais n’avaient pas renié leurs origines pour autant. Ils décident de retourner une fois de plus au bercail, investir les réserves gagnées de l’autre côté dans leur propre pays le Cameroun, croyant désormais pouvoir travailler avec du matériel lourd et de grande classe importé à cet effet, sans savoir qu’ils entamaient là de nouveau leur chemin de croix, vers le Golgotha économique…

Afrique : à la croisée des chemins

Dans l’ensemble, le Secrétaire général a tenu en termes assez clairs, à rappeler à l’Africain qui il est, c’est-à-dire une valeur, l’avenir, l’objet de toutes les convoitises internationales, habitant sur un continent devenu l’enjeu principale de la guerre géostratégique Si les pays occidentaux se battent, s’épient, se neutralisent et se détestent pour l’Afrique, ce n’est pas parce ce que le continent est un désert où ils vont prendre un coup de soleil. Si ces puissances font tout pour freiner le développement de l’Afrique en la maintenant sous le régime de la mendicité avec paradoxalement des prétendus aides au développement, si elles ne veulent pas lui donner la place qui est la sienne dans les instances internationales, c’est parce que le continent est redouté, c’est parce qu’il détient l’arme la plus précieuse qui est la ressource humaine, et la richesse la plus prisée qui celle du sous-sol, presqu’intarissable. C’est la vérité qu’il faut rappeler sans cesse aux Africains, car comme il est écrit, « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra… libres.»

Figure : Louis XIV, le roi négrier

Ce commerce fut florissant pour le Roi Soleil, qui voyait grand son royaume. Il emménage au château de Versailles en 1682, après plus de vingt ans de travaux, financé essentiellement par l’argent de l’esclavage. Paris lui doit aussi le pont Royal financé sur ses propres deniers, l’Observatoire, les Champs-Élysées, les Invalides, la place Vendôme entre autres. Pour dire le moins, le château de Versailles, sur lequel les Africains veulent modeler leurs constructions, a été financé par le sang des Noirs embarqués sur les bords de mer africaines, pour travailler comme des esclaves dans les champs des cannes à sucre aux Antilles et en Guadeloupe, appartenant au Roi de France à travers diverses compagnies, comme la Compagnie des Indes occidentales. Le signe d’aisance aussi chez les Africains, c’est d’avoir les fauteuils Louis XIV dans leurs salons, pour se sentir important. En résumé, Les Africains construisent ainsi des maisons à l’image d’un château qui devait être plutôt considéré comme le cimetière de leurs ancêtres, et les équiper avec des meubles portant le nom du plus grand négrier de l’histoire, Louis XIV.