Ne serait-il pas plus juste et équitable de revoir les terrains qui ont continué à être vendus ou achetés sur la base du certificat du droit coutumier en violation du décret de 76, et quelle en sera la faisabilité dans ce cas ? Pour dire simplement, avec les appétits que la terre aguiche au Cameroun, la circulaire du ministre Ayissi risque d’être une boîte de Pandore, dont le contenu, essentiellement faits des problèmes, n’épargnera personne, et ce qui devait être une solution pour le foncier au Cameroun, peut alors devenir la vraie source de litiges.
Et les experts du secteur en cause ici, sont unanimes pour dire que Le transport routier et les infrastructures routières sont les clés de l’évolution et de la prospérité de la société moderne. Connecter les personnes et les lieux, les biens et les services de manière sûre, efficace et durable est essentiel pour créer et maintenir une croissance durable et inclusive dans l’ensemble de la société.
En décembre 1957, l’administration coloniale annonce la création de ce que l’on nomme pudiquement la « zone de pacification du Cameroun ». L’opération militaire elle-même doit se dérouler en deux temps. Il s’agit d’abord d’obliger les populations à se regrouper dans des villages situés le long des grandes voies de communication afin de mieux les surveiller et les éloigner des maquis. Ensuite, après avoir procédé au quadrillage de la région, les maquis de l’UPC seront réduits par la force. Avec une priorité, même si ce n’est écrit nulle part, l’élimination physique de Ruben Um Nyobé…
Connu ou pas, Ayang Luc semble avoir compris et intégré le vieux proverbe africain, qui dit que celui qui veut vivre longtemps vit caché. La preuve, grâce à sa discrétion, il est parmi les personnalités protocolaires de l’Etat, celui qui est resté le plus longtemps possible à son poste, sans faire les efforts réguliers de se faire réélire, comme c’est le cas pour la présidence de la république ou les chambres du Parlement. De quoi se dire que l’efficacité tient aussi de la discrétion. A 75 ans, Ayang Luc tend encore à la prouver.
Ahidjo lui-même, absent du pays sera condamné par contumace. Il était passé de l’illustre prédécesseur à sinistre prédécesseur, banni et vomi. Depuis cette année-là, la protection et la conservation du pouvoir seraient devenues l’une des priorités du régime du Renouveau. Le pouvoir que Paul Biya avait failli perdre 79 jours seulement après sa première élection, il a pu le conserver pendant 40 ans déjà, tout en rappelant à qui veut l’entendre, que « ne dure pas au pouvoir qui veut, mais qui peut »
Quand le président de l’Assemblée nationale faisait valider ce règlement intérieur, il n’avait peut-être pas conscience qu’il ouvrait ainsi une brèche dans laquelle les députés ne tarderont pas à s’engouffrer pour vider la salle des travaux, en plénière comme en commission, tout en gardant leurs avantages intacts. Les faits lui ont donné tort avec le temps, surtout que dans l’intervalle, le sentiment d’inutilité est allé grandissant chez ces élus du peuple, dont certains sont arrivés enthousiastes, avec l’envie de bousculer les lignes. Ils se sont très vite rendu compte qu’ils avaient affaire à un mammouth qu’il était impossible de bouger, et donc il ne leur restait plus qu’à exploiter les failles des textes pour être le plus absent possible. Après tout, les indemnités ne souffrent de rien, et il n’est pas possible qu’on leur fasse ce qu’on ne fait qu’aux enseignants.
Tous ces scandales aurait été suffisant pour provoquer la démission d’un Premier ministre et de tout son gouvernement, ce qui aurait logiquement entrainé le remaniement, qui se fait attendre. Une attente qui laisse penser à une machine gouvernementale grippée, et qui donne lieu à autant de rumeurs sur le changement des pièces.
Le Mali est de retour, plus fort que jamais. La Cour de justice de l’Uemoa a ordonné la suspension des sanctions économiques imposées au Mali, Assimi Goïta vient d’être invité à participer à un sommet extraordinaire de la Cedeao au Ghana. Ça a changé. Pourquoi? Parce que celui qui commandite la destruction du Mali ne sait pas quelle sera la prochaine action d’Assimi. Et si le Mali annonçait sa monnaie? Quittait la Cedeao? La France pourrait-elle survivre à ça? Elle qui a besoin de nous pour financer son train de vie et payer ses dettes? Bientôt, l’usine de production de la monnaie située à Chamalières en France sera mise au rebut. Cette monnaie dont la France inonde nos économies pour nous asservir, il nous faut l’attaquer par tous les moyens dont nous disposons. C’est ce que font les Russes et les Chinois qui viennent d’ouvrir un nouveau front. A nous de nous y engouffrer… » Et Alain Foka de dire à la jeunesse « Le monde vous appartient et le ciel seul est la limite. Faites de ce siècle celui du réveil de l’Afrique, afin que dans les prochains, on puisse parler de l’ère africaine, vous en êtes capables ! »
A 68 ans, Bassek Ba Kobhio continue de penser que le cinéma pourra permettre à l’Afrique de se repenser, même s’il reste un brin de scepticisme quant à l’avenir. Il y a 4 ans, en juillet 2017 à l’ouverture de la 21eme édition des Ecrans noirs, il disait aux journalistes de TV5 Monde : « On a une certaine fierté d’avoir tenu tout ce temps, on se pose des questions sur l’avenir, vous vous demandez si ça tiendra toujours, si ça tiendra sans vous. »
« Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. » lit-on dans Proverbes chapitre 22 verset 6, et il est connu que les enfants copient plus qu’ils n’obéissent, y ajouté le fait qu’ils sont plus tentés de copier les contre-valeurs que les modèles. Quand dès l’école – et les jeux ne sont qu’une illustration parmi tant d’autres- on apprend à l’enfant qu’il faut tricher pour réussir, que le succès ne se trouve qu’au bout des magouilles et des trafics, quelle société prépare-t-on pour l’avenir ? Bien sûr une société de contre valeurs, d’après le principe naturel selon lequel on ne peut pas planter un kolatier et s’attendre à récolter des mangues