Modèle de discipline et de loyauté, il est l’un des rares fonctionnaires à la carrière exemplaire, qui est entré dans l’administration à 22 ans et a gravi tous les échelons jusqu’au poste de Premier ministre sans se faire épingler par des casseroles qu’il aurait éventuellement laissées trainer derrière lui. Et surtout, à seulement 66 ans, il a su céder la place aux autres, sans vouloir faire ombrage aux jeunes en cherchant à se reconvertir dans des fonctions honorifiques de maire, député ou sénateurs.
Quand ils se battent ce n’est pas pour la population, ces pour eux-mêmes, c’est pour cela que d’autres peuvent se donner la mort quand ils ne sont pas investis, c’est pour cela que des militants deviennent rouges quand le parti renonce à aller aux élections
L’annonce est apparue surprenante pour certains, irréfléchie pour d’autres, attendue et à saluer pour une troisième catégorie, et enfin comme une expression de faiblesse et de panique face à l’échec pour les tenants d’un dernier courant, qui estiment que le parti n’a pas été en mesure de présenter des candidats. Mais au-delà des opinions, les faits soulevés pour justifier le retrait de la course restent constants, à savoir la réforme du Code électoral et l’instauration d’un climat de paix dans les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest. coloniale comme l’a reconnu le président Paul Biya lui-même récemment en parole. Il ne tient qu’à lui de le reconnaitre dans les actes en évitant au pays une autre honte d’une mascarade d’élections, dans des arrondissements où ils ne restent plus que des arbres, pour accueillir les nouveaux sous-préfets
ces deux régions n’avaient pas attendu le grand dialogue national pour acquérir un statut spécial, ils l’ont depuis la période coloniale comme l’a reconnu le président Paul Biya lui-même récemment en parole. Il ne tient qu’à lui de le reconnaitre dans les actes en évitant au pays une autre honte d’une mascarade d’élections, dans des arrondissements où ils ne restent plus que des arbres, pour accueillir les nouveaux sous-préfets
Les fonctionnaires qui n’ont pas encore compris cela, où qui se laissent manipuler par le politique, sont ceux-là qui contribuent à alourdir le bilan du régime, qui pèse déjà suffisamment lourd sur les épaules du président Paul Biya…même si on enlève le poids de l’âge
A ses débuts, Dieudonné Bougne creusait le sol et tirait du sable pour vivre, aujourd’hui encore il continue de creuser le sol pour y prendre le fer, et il sait aussi que c’est en dessous de ce sol que se trouve l’or. Une façon pour lui de démontrer à la jeunesse, et de manière concrète, que la terre ne trompe pas.
Sauf que sachant la hargne qui habitent certains militants du Rdpc qui donneraient tout pour s’accrocher à leurs écharpes de député, on entrevoit d’ici peu au siège du parti à Yaoundé lors des travaux de la commission d’investiture, une véritable nuit au long couteau.
Là c’est l’histoire, qui risque de se répéter si l’on n’y prend garde. A l’allure où les choses vont, il ne sera pas étonnant que certains partis politiques ne soient dans ces législatives que pour chercher quelques sièges, qu’ils utiliseront comme des jokers le moment venu pour se positionner et oublier le reste.
C’est aussi de la responsabilité de la jeunesse de rejeter ces discours et refuser d’être des éternels valets, garçons ou filles de course. Les jeunes doivent cesser d’être ceux devant qui l’on agite un poste ou un emploi qu’ils devaient normalement occuper comme un avantage, pour lequel ils sont même soumis au chantage des promotions canapé ou de parrainage dans des cercles. Les Urnes offrent une opportunité à saisir.
Plus simplement dit, dans la Bénoué un député représente 212 988 habitants, dans le Dja et lobo un député représente 39 390 habitants. Et l’on est dans le même Cameroun, celui du vivre ensemble.