« Si l’on pouvait convaincre un membre de la diaspora sur dix d’investir 1 000 dollars dans son pays d’origine, l’Afrique collecterait ainsi 3 milliards de dollars par an pour financer le développement. » La condition est là, convaincre les membres de la diaspora. Et comment les convaincre, sinon en améliorant la gouvernance dans l’ensemble, en instaurant un climat de confiance avec une administration moins corrompue, une justice saine, en reformatant le cerveau fonctionnaire pour qu’il ne voit plus en un membre de la diaspora une vache à lait qu’il faut traire à souhait avec l’expression « ou est ma part », mais un investisseur qu’il faut encadrer et encourager, pour qu’il créée de la richesse indispensable aux familles, et à la nation. En attendant, la diaspora camerounaise reste un capital sous exploité, à cause essentiellement des égoïsmes individuels des fonctionnaires et membres du gouvernement en panne de vision qui ne voient pas souvent plus loin que le bout de leur nez ou le bas de leurs ventres