Institutions : le sénat pour la dépense

Les 183 milliards déjà engloutis par le sénat camerounais auraient offert au pays et au même coût 6 centrales solaires avec les mêmes caractéristiques, et même en intégrant le fait que tout est surfacturé au Cameroun et que la même centrale aurait coûté 50 milliards, le pays aurait au moins trois centrales pareilles, soit 480 000 ménages électrifiés. Ces fonds pouvaient aussi servir à améliorer l’offre en eau potable. Avec 5000 000 de francs cfa les points d’eau sont aménagés dans des villages et même en ville, 183 milliards équivalent à 36 600 points d’eau, ce qui fait 101 points d’eau dans chaque arrondissement du Cameroun, c’est-à-dire de l’eau pour presque tout le monde. Ce montant peut également être converti en salles de classes, en lits d’hôpitaux, en salaires des enseignants ou des infirmiers vacataires, en kilomètres de route rurales ouvertes et entretenues, en usines de transformation d’une ressource naturelle, en hectares de champ de culture du riz, du manioc ou de la patate douce, en fermes piscicoles ou avicoles, en quelques avions pour la compagnie aérienne nationale Camairco invisible dans ses propres aéroports, pour ne citer que quelques secteurs. Et on pourrait ajouter à ce montant ce qui est distribué pour la campagne électorale, et dont les chiffres restent secrets. Le Cameroun tend la main aux partenaires et aux institutions financières internationales tous les jours pour demander des prêts, et multiplie en interne des postes de dépenses inutiles à la nation, qui ne servent qu’à engraisser et entretenir la clique politicienne.