À sa mort, le bus dans lequel Rosa Parks avait été arrêtée est drapé d’un linceul rouge et noir jusqu’aux obsèques officielles. Les premières places des bus de Montgomery restent vacantes jusqu’au jour de son enterrement, et sont recouvertes d’une photographie de Rosa Parks entourée d’un ruban noir portant l’inscription suivante : « La société de bus RTA rend hommage à la femme qui s’est tenue debout en restant assise. » Dans son autobiographie publiée avec James Haskins en 1992 elle affirme : « Les gens ont répété à l’envi que je n’ai pas cédé ma place ce jour-là parce que j’étais fatiguée, mais ce n’est pas vrai. Je n’étais pas particulièrement fatiguée physiquement, pas plus qu’un autre jour après une journée de travail. Je n’étais pas si vieille, bien qu’on m’imagine toujours comme une petite grand-mère. J’avais 42 ans. Mais s’il y avait bien une chose qui me fatiguait, c’était de courber l’échine. » Une cause bien noble que celles qui rythment les journées internationales de la femme, comme le combat pour l’égalité des sexes.