De tout temps les relations entre la presse et les gouvernements ont toujours été conflictuelles, caractérisées par un jeu de pouvoir où l’un cherche à dominer l’autre. La balance a toujours pesé du côté des gouvernements en raison de la mainmise qu’ils ont sur l’argent, la loi et la force publique. A l’aide de ces moyens, les gouvernements ont toujours travaillé à asservir et dominer les médias, transformer les journalistes en communicateurs ou les réprimer au besoin. Et le journaliste doit en permanence jouer la survie, mais fait parfois la proie des forces répressives des mains noires qui manipulent l’argent et le pouvoir. Martinez Zogo en a fait les frais, comme d’autres journalistes avant lui, et après cela il faut que les médias se taisent. Selon un adage africain, « Vous ne pouvez pas taper un enfant, et lui interdire de pleurer »