Le 3 novembre 1982 était également un mercredi, comme le 3 novembre 2021. Beaucoup de Camerounais n’étaient pas encore nés, bon nombre de vivants n’avaient pas encore conscience de ce qui se passait dans les couloirs du Palais, encore moins que ce qui se passait influencerait leur avenir dans un sens comme dans l’autre. Tout au moins, ils avaient espoir, avec déjà 22 ans de règne du précédent, que le nouveau président qui arriverait un jour serait porteur des gages d’un avenir meilleur. Ils ne savaient pas encore que ce nouveau président était déjà désigné, et que leur espoir avait déjà une réponse. C’était le 3 novembre 1982….ce n’était qu’un espoir,
Depuis 2013, la Fecafoot est en réalité dirigée par la Fifa et le tribunal arbitral du sport. Depuis 8 ans que le cœur de la Fecafoot bat au rythme imposé par Zurich et par Lausanne, deux villes de la Suisse, où siègent respectivement la Fifa et le Tribunal arbitral du sport. Comme si le siège de la Fecafoot à Tsinga n’était plus occupé que par des marionnettes qui attendent des ordres ou l’onction d’ailleurs pour se bomber le torse. Le Cameroun mérite mieux, le football est un jeu, et ce n’est pas pour un jeu que la Cameroun perdra sa souveraineté.
dans l’absolu, le système judiciaire camerounais ne peut prétendre qu’à enchaîner un prisonnier est le seul moyen à sa disposition pour éviter une évasion sur un lit d’hôpital. L’usage des chaînes dans le traitement humain a été honni et banni depuis 227 ans, Le Cameroun qui aspire à l’émergence ne peut continuellement s’inspirer d’un passé triste et copier dans des habitudes qui n’ont pas cours…même dans la forêt