Ces Apee, devenues des vaches à lait qui engraissent les établissements et construisent les salles de classe, n’ont même pas un bureau pour eux-mêmes dans ces établissements, à part un réduit de 2 m 2 qui leur est concédé comme entonnoir pour cueillir de l’argent. Tout à côté, les chefs d’établissements sont pourtant assis dans des bureaux cossus. Aujourd’hui ces chefs d’établissement conditionnent l’inscription des élèves au paiement des frais d’Apee. Et si jamais l’Apee, qui n’est qu’une association, était dissoute, l’établissement fermerait-il? En attendant la réponse, il est facile de constater que les frais d’Apee sont de nos jours comme un gibier autour duquel les vautours rivalisent dans une danse, qui finit parfois au couteau
Le constat aujourd’hui est que, malgré le caractère illégal de ces circulaires, du fait d’une part qu’elles sont en contradictions avec les dispositions légales, et d’autre part du fait qu’elle ne peuvent avoir primauté sur la Constitution, les lois et les décrets, les chefs d’établissements s’attèlent à les appliquer avec discipline et leurs méthodes, et des abus aussi. Même si on leur concédait la mise en application de ces circulaires, il reste encore constant que celle de février 2008 précise que la qualité de membre s’acquiert automatiquement après l’inscription d’un enfant, pas avant. On inscrit un élève dans un établissement avant de devenir membre de l’association des parents, on ne devient pas membre de l’association avant d’inscrire un enfant, comme l’imposent les chefs d’établissements
Mais il y a un risque que les enquêteurs se laissent aller à la facilité et ne poussent pas plus loin. Après les causes de l’incendie, il faudra chercher les causes de la mort de ces six enfants. Il faudrait déterminer si les enfants étaient morts avant l’incendie, ou si c’est la fumée et les flammes qui les ont tués. Et cela devra être le résultat d’une analyse scientifique pour éliminer tout doute, ce qui suppose des précautions à prendre dès le départ. Des précautions qui commencent par la récupération des corps et leur conservation, et ensuite la sécurisation des lieux.
« Un soir dit-il, alors que le président se trouvait à Mvomeka, il me téléphone non pas pour m’encourager, mais plutôt pour me signifier qu’il n’avait pas donné son autorisation à la tenue de cette conférence pour en faire une assemblée qui critique son gouvernement, le ton était ferme…la réussite de l’organisation de cet évènement n’était pas appréciée par certains caciques du gouvernement. Ils s’étaient donné tout le mal pour appauvrir les discussions, non satisfaits ils avaient usé des plus basses manœuvres pour me discréditer auprès du chef de l’Etat.
Un court proverbe dit « quand vous tombez dans un trou, il faut arrêter de creuser » Cela est valable pour un gouvernement aussi puissant qu’il puisse être, car la puissance d’aucun gouvernement dans le monde n’a jamais ramené les morts d’une guerre à la vie.
celui qui s’abstient de dénoncer un délit ou un crime risque une peine de 1 mois à 3 ans et d’une amende de 20 000 à 1 000 000 francs. Mais encore faudra-t-il qu’il y ait quelqu’un pour dénoncer celui-là qui n’a pas dénoncé, puisque personne ne veut dénoncer. De toute façon, personne n’est à dédouaner pour cette déliquescence de la société, et même s’il y en a qui sont plus responsables que d’autres du fait du devoir régalien de l’Etat incarné par les procureurs de la république, les officiers de police judiciaire et les autorités administratives, cette affirmation de Mireille Bertrand Lhérisson s’applique en définitive à tous : « face à l’injustice, le silence est coupable. »
il n’y a que deux tribus, la tribu du ventre, celle de ceux qui sont aux affaires, qui ont tout pour eux et reproduisent leurs familles comme des ayant droit des biens de la nation pour les remplacer, et la tribu des exclus, celle du bas peuple, qui se soigne avec le médicament de la rue et qui s’entasse comme des sardines dans des cercueils roulants pour voyager. Ne pas le comprendre, c’est jouer le jeu du système, au détriment du peuple
Pour les organes de mise en œuvre, le Cameroun a à ce jour : le Conseil national de la décentralisation et le Comité interministériel des services
locaux créés par la loi de n° 2004/017 et organisé par le décret n°2008/013 du 17 janvier 2008, le Comité national des finances locales créé par la loi n° 2009/011 du 10 Juillet 2009 portant régime financier des Ctd, qui dispose de relais régionaux (Comités régionaux des finances Locales) et départementaux (Comités départementaux des finances locales), la Commission interministérielle de coopération décentralisée créée par le décret n°2011/1116/PM du 26 avril 2011 fixant les modalités de la coopération décentralisée. Toute une artillerie lourde pour la maîtriser, mais jusque-là même un serpent de mer n’est pas aussi glissant que la décentralisation au Cameroun. Reste à savoir à qui profite cette inertie, mais il est certain que ce n’est pas aux populations à la base.
Dans un entretien accordé à jeune afrique en septembre 2018, il reprochait à Paul Biya et ses hommes leurs « stratégies des petits pas » qu’il jugeait dépassée et inopérante au regard de l’importance des enjeux. « Le monde va très vite, le Cameroun, trop lentement », disait-il, expliquant que c’est ce décalage qui crée des dysfonctionnements et engendre les crises dans lesquelles le pays s’enlise : « Le Cameroun souffre de ses défaillances de leadership et d’insuffisances institutionnelles. »
le 2 août 2021, près de 700 médecins sortis des écoles et en chômage depuis un an manifestaient devant les services du Premier ministre à Yaoundé pour réclamer leur intégration. La réponse du gouvernement était que la soutenabilité budgétaire ne le permettait pas, c’est-à-dire en termes simples qu’il n’y pas de l’argent dans les caisses pour payer de nouveaux fonctionnaires, et que les perspectives ne sont pas bonnes.