En d’autres termes, plus que jamais, le Cameroun a resserré la corde de l’esclavage à son cou, comme le père endetté et mauvais gestionnaire, et le banquier est désormais en droit de venir chez lui prendre femmes et enfants, le terrain et tout ce qu’il y au-dessus comme en dessous, sans qu’il n’ait un mot à dire, si oui « merci ». Pas étonnant que les terres soient bradées à tour de bras, et que toutes les ressources du pays prennent la route de la mer, avec la bénédiction des autorités.
En tout état de cause, les fonds Covid ont permis à l’administration camerounaise de démontrer une fois de plus sa capacité à se transformer en un réseau tentaculaire, capable d’opérer de sang-froid, parce qu’on s’est aménagé des positions d’autorité. Mais le pouvoir corrompt, et c’est ce que retient comme l’une des leçons du film le parrain un critique d’art dans le site internet booska-p.com, en expliquant : « Tout comme son père qui pour s’extirper sa condition sociale s’est autorisé tous les écarts (intimidation, racket, meurtre…) jusqu’à devenir l’incarnation du mal absolu, Michael Corleone dérive de la même manière à compter du jour où il prend les rênes de la Famille. Le jeune homme idéaliste qu’il était à ses débuts se mue en effet au fil des événements en être arrogant et calculateur qui sous couvert d’une rationalisation de façade selon lequel le crime est une activité comme une autre, les autorités sont tout aussi corrompues, ne vit que pour assouvir ses ambitions, quitte à sacrifier en chemin celles et ceux qu’il souhaitait initialement protéger (sa femme, ses enfants, son frère…). »
Dans l’ensemble, ce peuple ne fut pas l’objet de déportation comme les autres peuples de la Côte. Le chef raconte que le seul Iyassa qui fut arrêté quand il ramait le long de la côte pour aller vendre les noix de coco à Kribi, s‘appelait Molyko, qui fut déporté à Limbé, où il mourut plus tard. Il précise que le stade Molyko de Limbé est en la mémoire de fils Iyassa, qui a été célèbre partout où il a été et sa famille est encore vivante à Ebodjé.
Pourquoi des médicaments, qui devaient être produits ou achetés en urgence pour une maladie qu’on présentait de redoutable, n’ont jamais été utilisés, que sont-ils devenus donc, pourquoi avoir finalement mis autant d’argent et d’énergie dans une activité qui jusqu’ici n’a en rien été utile pour la riposte contre la maladie ? Dans cette affaire de médicament donc, les seuls à avoir tiré profit, sont une fois de plus ceux qui se sont assuré des rétro commissions dans les commandes, et les sociétés fantômes qui se sont réveillées pour venir aussi se servir dans cette grande marmite des Fonds covid, autour de laquelle les prédateurs s’activaient chacun pour se faire la plus belle part. Ils avaient oublié que la marmite était encore au feu, et qu’elle pouvait s’avérer très brûlante.
Il y a un temps pour toute chose
Au fur et à mesure que l’on scrute le rapport de la Chambre des comptes, l’on se rend compte que la machine des malversations des fonds covid 19 au cours de l’année 2020 avait pris corps au sommet, et a progressivement étendu ses tentacules vers le bas, impliquant tout le monde au passage. Le schéma mis en place au ministère de la Santé est presque dessiné dans ce rapport, et les Camerounais ont au fur et à mesure qu’ils parcourent les lignes, la confirmation de ce qu’ils soupçonnaient déjà. Le Covid business n’étaient pas une fiction, c’était une réalité qui se révèle au grand jour aujourd’hui, confirmant une fois de plus les écrits des saintes écritures : « il n’y a rien de caché qui ne sera révélé au grand jour » Et pour ceux qui croyaient se cacher derrière tel ou tel pour ne pas assumer leurs actes, il est également écrit : « Chacun rendra compte de lui-même à Dieu »
Lesquelles redevances sont désormais payées par virement au Cameroun. Comment faisait Mediline Medical Cameroon SA pour payer la Cnps, les impôts et autres si son compte bancaire était inactif le 1er juin 2020, et si elle ne payait rien de tout cela, quelles pièces ont servi à la constitution de son dossier de soumission, pour que des marchés de 24 milliards lui soient attribués en 6 mois ? Au demeurant, La Société Mediline Medical Cameroon SA rentre ainsi dans les annales du Cameroun, comme cet instrument qui aura été utilisé pour siphonner les Fonds Covid, et le phénomène Mediline sera désormais retenu comme le fait de réveiller une société fantôme pour gagner des marchés faramineux en engloutissant au passage sans limite de l’argent public.
ils ne sont pas différents des riverains véreux qui fouillent et dépouillent les cadavres des accidentés, et même de ceux qui se battent encore pour survivre, au lieu de leur venir au secours. Sauf qu’il y a des cadavres qui peuvent se retourner, même dans la tombe, ou mieux, ils ont la mémoire courte, ils ne se rappellent pas que ceux qui ont accouru avec des jerricanes pour recueillir le carburant qui coulaient des citernes de Nsam Efoulan, croyant que c’était une manne tombée du ciel, ont été tous calcinés.
Il y a un temps pour toute chose.
» De l’entregent, Munjowa Lifaka en avait à revendre, et grâce à cela elle aurait, d’après les confidences, réussi à convaincre son collègue Joshua Osih, 1er vice-président du SDF et originaire de Buea comme lui, à signer une lettre controversé au Senat américain qui niait en bloc que la situation est dégradée dans la zone Anglophone du pays. Avec la sortie de scène de Chief Mukete, Munjowa Lifka était également en passe de devenir la patronne politique du Rdpc dans le Fako, avant d’être brutalement appelée à des fonctions éternelles, un mois après avoir entamé sa 63eme année
les entrepreneurs et les chefs d’entreprises se disent incompris, abandonnés, naviguant entre la baisse de l’activité pour certains, l’arrêt complet de l’activité pour d’autres, des blocages de comptes bancaires à la suite de redressements souvent fantaisistes et, dans le même temps, contraints de subir de contrôles administratifs, intempestifs et disproportionnés, notamment fiscaux , douaniers, ou encore relevant d’autres administrations.
Pour le moment, la sérénité règne encore dans les rangs des gestionnaires de ces fonds. Bénéficiant de l’immunité liée à leurs différents postes, les personnes soupçonnées peuvent encore s’habiller de leurs titres respectifs, imposer du respect autour d’eux par la grosseur de la voiture ou le protocole qui les entoure, faire du trafic d’influence, mais l’aiguille tourne. En 2021, Jacob Zuma est en train de répondre des faits de corruption, de pots de vin et de trafic d’influence qui se sont déroulés il y a 22 ans. Parce qu’il y a certains faits qui ne sont pas prescriptibles.