Travail : absence de volonté de réduire le chômage

Maintenir le Smig à 36 000 alors que le coût de la vie augmente chaque jour qui passe, est une façon déguisée de maintenir la population dans la misère, tout en faisant en même temps la promotion d’une classe bourgeoise réservée. Par le décret 2019/321 du 19 juin 2019, le président de la république fixait les catégories d’entreprises publiques, la rémunération, les indemnités et les avantages de leurs dirigeants. Aux termes de ce décret, il y a des directeurs d’entreprise publique au Cameroun dont le salaire mensuel et ses accessoires plafonnent à 12 millions de francs Cfa. Entre 36 270 F cfa prévu pour le miséreux, et 12 millions, chacun peut prendre le mètre pour mesurer le fossé, et surtout apprécier la volonté du gouvernement de construire une société juste, faite d’hommes égaux en droit et en devoir

Figure : Lazare Kaptué, la bataille pour la recherche et la formation des médecins

un an après avoir quitté ses fonctions au ministère de la Santé, il s’était, outre ses fonctions académiques, consacré à fondation de l’Association pour l’Education et le Développement (AED), promotrice de l’Université des Montagnes (UdM). L’ambition était de prêter main forte à l’Etat dans la formation des médecins au Cameroun, dont la carence se faisait criarde d’années en années, alors que l’Etat ne pouvait admettre plus de 80 étudiants en médecine chaque année. La tâche fut rude pour le professeur Lazare Kaptué, qui présidait au destinée de cette université depuis 2008. Il était obligé, faute d’avoir obtenu du ministère de l’Enseignement supérieur les autorisations nécessaires de délivrance des diplômes de médecine, de faire parachever la formation de ses étudiants à l’Université de Kinshasa en République démocratique du Congo, d’où ils revenaient avec le diplôme de médecine

Paludisme : et si on valorisait la recherche locale ?

Elle ambitionne en plus de produire une capsule, type comprimé effervescent, à dissoudre dans l’eau, et son rêve serait « que ses recherches soient reprises dans un projet plus vaste pour aider le Cameroun dans sa lutte contre le paludisme et contre d’autres maladies induites par les moustiques. » Si sur les 135 milliards de francs cfa que le Cameroun dépense sur le paludisme chaque année, seulement un milliard était mis à la disposition de la chercheuse, sans doute révolutionnerait-elle la recherche en matière de l’éradication de cette maladie. Ne vaut-il pas la peine d’essayer ?

Douala/Yaoundé : désordre urbain, la bête noire des maires de ville

. On dirait même que le maire de la ville essaie de gagner du temps, devant une situation qui le dépasse, pour à la fin de son mandat dire qu’il a quand même essayé quelque chose. Bref, un an après, les super maires ont démontré leur incapacité à apporter un début de solution au désordre urbain dans toutes ses manifestations. Mais la mobilité urbaine doit et devrait être une préoccupation permanente des gestionnaires de la ville, et face à l’instinct de survie qui pousse les populations à ne plus tenir compte d’un minimum de règles, il est recommandé une main de fer dans un gang de velours. Si la ville ne vaut que par les habitants qui la peuplent, elle ne doit pour autant pas mourir à cause de ces habitants.

Tchad : la France béni le coup de force militaire au pouvoir

Il n’échappe plus à personne que dans la géopolitique, l’insécurité est créée de toute pièce là où on veut s’installer et protéger quelques intérêts, on utilise la technique du pompier pyromane. Toujours est-il que ce qui se passe au Tchad interpelle plus que jamais le Cameroun et les Camerounais. Quand l’incendie prend chez le voisin, il faut craindre que la chaleur arrive chez soi, dit la sagesse africaine. Le Cameroun n’a-t-il pas de raisons d’être inquiet, avec ce qui arrive chez le voisin, surtout que ce n’est pas le prétexte de l’insécurité qui manque au Cameroun ?

Patrimoine: la mémoire du premier couple présidentiel enterrée…ailleurs

Les corps du premier couple présidentiel camerounais reposent désormais à l’Etranger, quelle image pour le Cameroun ! Le décès de la première dame ne devrait-il pas être l’occasion pour le pouvoir de se racheter ? La bible dit dans Exode chapitre 20, verset 12, « honore ton père et ta mère », et au-delà, même quand un fils déteste son père, ne déporte-t-il pas son affection sur sa mère ?

Electricité : Enéo, les dettes et les sous-traitants

On n’est pas loin d’un système esclavagiste. Si Eneo, l’Etat, Kpdc, Tradex, Gaz du Cameroun, Edc et Sonatrel, si toutes ces grosses mastodontes peuvent s’entendre pour gérer leurs dettes entre elles et continuer à vivre sans faire souffrir leurs employés, il n’en est pas de même pour les petites et moyennes entreprises. Ces dernières restent fragiles, et le non-paiement de leurs prestations concourt simplement à les enfoncer davantage. Et c’est l’économie qui en pâtit.

Douala : voies urbaines, les patrouilles des troubles

Et il ne faudra pas que le pire arrive avant que l’on ne songe à suspendre ces patrouilles et redéfinir leurs missions, tout en partageant les rôles et en désignant clairement celui qui portera le chapeau, en cas de problème. On accuse déjà les usagers de la route et surtout les conducteurs des motos d’être indisciplinés, mais dans les cas d’espèce, la violence et l’indiscipline proviennent de ceux qui sont justement chargés de lutter contre le fléau.

Développement : le surendettement du Cameroun sans impact visible

On est là dans un cas de figure où un père a contracté des dettes dans toutes les banques, au quartier il doit des fortes sommes aussi au boutiquier du coin, il meurt en laissant une maison qui suinte de partout avec de meubles abimés, et les enfants héritent des dettes et des crédits au quartier qu’il doivent payer, sans savoir à quoi ils ont servi. Peut-être le père s’était-il entendu avec les différents créanciers pour qu’ils viennent récupérer la maison après sa mort ? Sait-on jamais !!!