Le féminisme nous a ouvert les yeux sur la violence conjugale. Il a contribué et continue de contribuer à l’évolution positive de notre société. Certaines féministes, par contre, n’ont ouvert qu’un seul œil sur cette violence : celle faite aux femmes. Elles ont délibérément fermé l’autre œil, celui qui devrait être ouvert sur la violence faite aux hommes. La raison en est très simple : elles ont fait de la violence conjugale un débat politique, où l’homme est perçu comme l’abuseur et la femme la victime, plutôt que de présenter la violence dans son intégralité
Le Parlement s’est révélé être en réalité une passoire, parfois dangereuse pour le pouvoir lui-même, qui a été obligé à plusieurs reprises de rattraper les manquements et les imperfections des lois que les députés et les sénateurs avaient applaudies et adoptées. Le dernier exemple en date est la loi de finances 2019 qui instaurait le recouvrement des frais de douane sur les téléphone chez l’utilisateur, dont le gouvernement a finalement demandé de sursoir à son application, la même loi de finance 2019 qui avait déjà été corrigée par une ordonnance du président de la république le 29 mai 2019, revoyant l’enveloppe à la baisse et réduisant plusieurs lignes de consommations y compris celle de la présidence de la République. Si les députés et sénateurs qui sont supposés contrôler et corriger les actes du gouvernement, se font plutôt corriger par ce dernier, il y a de quoi être inquiet. C’est à se demander s’il ne serait pas mieux de dissoudre simplement ce Parlement. Les milliards qu’il englouti d’années en années pourront permettre de construire quelques puits d’eau à Salane dans l’Extrême Nord ou quelques salles de classes à Ndocbouné par Nkondjock dans le Nkam.
Sans regretter de s’être battu pour la réunification, il a tout de même le sentiment que jusqu’ici la bonne chose n’a pas été faite pour taire les bruits dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Extraits de ses propos dans le magazine panafricain : « …Si l’on s’était abstenu d’emprisonner des leaders modérés qui n’avaient en définitive que des revendications sociales. Si l’on s’était abstenu aussi de brider la parole des protagonistes des deux camps, celui des modérés comme celui des sécessionnistes…Aucun des différents Premiers ministres anglophones qu’a connus le pays ne s’est jamais montré suffisamment honnête ou courageux pour tirer la sonnette d’alarme et tenter de limiter les frustrations…Il ne peut y avoir aucune ambiguïté : l’extrême centralisation actuelle est une erreur. » Et répondant au reproche de n’avoir pas assez fait pour la résolution de crise, il lançait presque en soupirant « J’ai toujours fait de mon mieux, même si je n’ai pas toujours été compris. »
A l’issue de ces élections, les résultats seront proclamés et susciteront sans doute la joie des vainqueurs. On entendra dire le parti X a gagné ici, là-bas c’est le parti Y qui a gagné. Mais la question essentielle reste posée : quand est-ce que le Cameroun gagnera les élections ?
Qu’on le croit en effet ou pas, expliquent les traditionalistes, quand une femme se déshabille pour exprimer sa colère, cela est toujours dangereux, et le mieux est d’éviter que cela arrive. Mais aujourd’hui la femme se déshabille devant la société pour exprimer une colère, et on en rit, on s’en moque. D’aucuns disent d’ailleurs qu’on a connu pareil phénomène avec les « takubeng » qui marchaient pour protéger John Fru Ndi en son temps, et demandent si cela a changé quelque chose. Peut-être pas, mais on voit bien que le Cameroun progresse à reculons depuis des années. On peut continuer à banaliser le spectacle des femmes du Mrc le 21 novembre 2020, mais la vérité de ce proverbe reste inchangée : « l’arbre que l’orage va emporter ne voit pas le ciel s’assombrir. »
De telles pratiques sont simplement une autre preuve que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais n’est qu’un parti Etat, un parti qui s’appuie sur l’Etat pour survivre. L’obligation qu’ont les fonctionnaires à contribuer pour le parti fait d’office d’eux les financiers du parti, même s’ils ne sont pas militants comme beaucoup le disent. Obliger un citoyen à contribuer pour un parti politique, même avec une sensibilité différente, c’est violer sa liberté de choix. Plus, quand un fonctionnaire est obligé de cotiser pour un parti, est-ce de son salaire qu’il prend cet argent ou de la caisse publique ? N’est ce simplement pas une manière d’encourager les pots de vin et la corruption dans l’administration, où les fonctionnaires peinent déjà à joindre les deux bouts avec leurs salaires ?
Il est donc temps de siffler la fin de ce match sans règles et au spectacle désolant que livrent la Fécafoot et la Ligue. Et la recommandation demandée à la présidence de la république devra être claire et sans équivoque, parce que si une fois de plus le Cameroun donne l’impression de ne pouvoir mettre de l’ordre dans son football, la Fifa se fera le plaisir de le faire à sa place. Et cette instance faîtière n’a pas deux manières de régler le problème en pareille situation, suspension pure et simple de la Fécafoot, et ce qui aura pour implication le retrait du pays de toutes les compétitions qu’elle organise. Adieu le Chan 2021, adieu la Can 2022. Il ne restera plus aux différents stades, construits à coups de milliards et avec des sacs de ciment facturés 4 fois plus cher, que de devenir des champs de patates et des terreaux de rats. De quoi se désoler avec ces propos de Jean Lambert Nang en d’autres circonstances : quelle image ?
Jerry ne connaissait pas la corruption. Il vivait sobrement et avait très peu d’appétence pour les biens matériels. Il avait une haute idée de l’Afrique et estimait qu’elle mérite mieux que le spectacle offert par ses élites et nombre de ses dirigeants. De tous les chefs d’Etat africains que j’ai eu l’occasion de côtoyer, c’est certainement celui envers lequel j’avais le plus de respect, parce qu’il vivait au diapason des valeurs qu’il proclamait. Jerry était un de ces leaders dont beaucoup d’Africains rêvent. Pas la grosse tête, toujours prêt à servir, serviable avec tous quelle que soit votre condition, généreux et ambitieux pour son pays et son continent.
Cet autre avertissement nous renvoi à un autre fait près de 2020 ans plus tôt, et qui se trouve dans la bible, dans la livre de l’apocalypse chapitre 13 verset 16, 17 et 18 : « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. » Le 16 avril 2020: dès l’avènement du corona virus, Mark Suzman le PDG de la Fondation Bill et Melinda Gates disait dans un article des Echos
« L’échelle normale d’un vaccin se compte en centaines de millions de doses. Cette fois, c’est 7 milliards d’individus qu’il va falloir vacciner. »
7 milliards d’individus, c’est presque l’humanité entière. A chacun de se faire sa propre opinion
Petite remarque, aucun pays africain ne figure nul part sur la liste, ni comme associée ni comme détenteur d’un laboratoire plein, même comme le Continent constitue le plus gros marché en terme de placements, et reste également un fournisseur privilégié de cobayes pour les essais cliniques et les tests. Pas la peine de poser la question de savoir ce que font les gouvernements africains pendant ce temps. Dernière remarque, parmi les membres de la collaboration mondiale mise sur pied par l’organisation mondiale de la santé, figure en bonne place la Fondation Bill & Melinda Gates, présentée comme un organisme philanthropique œuvrant dans le domaine de la santé, mais qui est soupçonnée de nourrir secrètement le dessein d’exercice d’un contrôle total sur l’humanité entière.