Pourquoi donc faire de la publicité sur l’impact désastreux de l’alcool et du tabac sur la santé humaine et laisser les industries continuer à les produire, le plus simple n’aurait-il pas été de les fermer simplement pour préserver la santé des humains ? Mais personne ne peut oser cela, parce que ça fait tourner l’économie, ça contribuent à alimenter les empires financiers et consolider la suprématie de la puissance économique contrôlée par une poignée de personnes et qui définitivement ont intérêt à ce que l’homme soit malade.
Les cas de violence au quotidien dans la société camerounaise, on peut en citer à profusion. Et chaque jour qui passe, elle se fait remarquer sous diverses formes : dans la parole, les écrits, les attitudes, les actes. De la plus haute classe jusque dans la rue, elle est présente, elle rythme presque la vie de tous les jours, elle est partout. A la maison, dans le taxi, sur la moto, au lieu du travail, elle est devenue une façon d’être.
Les autorités administratives qui se précipitent pour prendre des mesures conservatoires aujourd’hui après la survenance d’un drame qui aurait pu être évité si la cause avait été identifiée et neutralisée, affichent plutôt l’attitude de ces personnes qu’on accuse dans les villages d’avoir tué l’enfant pour ensuite être les premiers au deuil.
des Camerounais continuent de tomber, la crise anglophone continue de tuer les enfants du pays, séparatistes ou militaires, mais des enfants du pays.
«Nous avons promis de garder le célibat au jour de notre ordination, mais plusieurs avaient déjà femme(s) et enfant(s), d’autres se sont rattrapés. Certains ont même fait des choix délibérés qui contredisent totalement leurs engagements».
tout repose sur la volonté de s’engraisser sur le dos de l’Etat, cette propension à penser que l’Etat est une vache à lait qu’il faut traire jusqu’à la dernière goutte quand on en a l’occasion. Le fonctionnaire qui reste dans un logement de l’Etat après ses fonctions, se rend simplement coupable d’abus de biens sociaux ou de détention sans droit ni titre de la chose d’autrui. Ils oublient que ces logements sont attachés à la fonction, mais pas à la personne.
Le corrompu de la première heure se transforme en messie le plus généreux du quartier ou du village, ou le plus grand donateur à l’église. Mais comme indiqué précédemment, si la corruption fait des nantis dans la société, tous les nantis de la société ne sont pas toujours des corrompus, et même si l’habit ne fait plus le moine, on reconnait encore le moine par son habit
Les experts et historiens s’accordent aujourd’hui à dire que si la corruption était moins rampante dans l’ancien régime, c’est justement parce qu’il n’y avait pas possibilité de blanchir ses produits, tout le contraire de ce qui se passe sous le Renouveau, où le pays est devenu un vaste laboratoire de blanchiment.
Ce constat était fait en juin 2019. Un an après, à Douala, on donne les clés de 32 appartements après 7 ans d’attente à des citoyens à un bout de la ville, Yassa, et au même moment on démolit des milliers des personnes à l’autre bout de la ville, à Nwgelle, parce qu’elles sont menacées par les inondations. Il n’est pas futile de rappeler ce qui a été dit au début et qui est inscrit dans le préambule de la Constitution, « La nation protège et encourage la famille, base naturelle de la société humaine ». Et ça commence par un logement
Pius Njawé, parti à 53 ans, aura été l’incarnation vivante de ce dicton selon lequel « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années », et le dernier message qu’i a laissé, c’est celui contenu dans le slogan du journal : « Quand on a du caractère, on l’affiche »,