Cette réflexion est encore plus que d’actualité aujourd’hui en Afrique globalement, mais davantage au Cameroun, ce Cameroun dont rêvait Samuel Eboua en fondant le Mouvement pour la démocratie et le progrès, qui pour les élections locales de 2020, est en courses dans 5 commune dans le Moungo, et en quête de 3 sièges de députés
Et le fait qu’aucun parti politique n’est jusqu’ici réclamé la mise sur pied de cette commission de contrôle de l’argent de la campagne montre qu’ils sont tous complice de la situation, l’opinion comprend une fois de plus que là encore, le pouvoir et les partis politiques se paient sur leur tête. Dans une entente délictueuse, ils ont institué toute une mafia autour de cet argent de la campagne, un cafouillage dans lequel chacune des deux parties tire son épingle du jeu.
Les détournements des deniers publics continuent de faire flores chez les fonctionnaires, malgré la batterie de mesures prises. Pas que ces mesures ne sont pas…
Pendant la campagne électorale donc, les populations devraient, au-delà des apparences que leur miroitent les candidats, rester vigilantes, exigeantes mêmes. Parce qu’en fin de compte elles n’auront que les hommes politiques qu’elles méritent. Des hommes politiques respectueux des lois, ou fossoyeurs des lois.
La guerre éternelle entre les impôts et les opérateurs économique connait une nouvelle phase, avec le patronat qui accuse le directeur des impôts de jouer contre l’économie et ramer à contre-courant de la volonté présidentielle. Mais au fond les deux parties se connaissent bien, dans marché de dupes où personne ne veut se laisser duper
Pour revenir au quotidien, à ce qui se passe autour de nous, les gestes de rébellion, de refus de se conformer à la moindre règle, le défi permanant de la loi par le citoyen lambda est devenu un réflexe, un geste automatique posé avant même de se rendre compte parfois que l’on vient de traverser une borne. Tout cela parce qu’il ne sait plus dans quelle direction va la société, et le mental est désormais conditionné par le désordre, qui est si perceptible autour de nous. Tout le monde crie pourtant au changement, à l’amélioration des conditions de vie, mais dans les comportements quotidiens, tout semble indiquer que la majorité des Camerounais n’est prête à suivre ce changement à adoptant des comportements positifs.
Pour revenir au quotidien, à ce qui se passe autour de nous, les gestes de rébellion, de refus de se conformer à la moindre règle, le défi permanant de la loi par le citoyen lambda est devenu un réflexe, un geste automatique posé avant même de se rendre compte parfois que l’on vient de traverser une borne. Tout cela parce qu’il ne sait plus dans quelle direction va la société, et le mental est désormais conditionné par le désordre, qui est si perceptible autour de nous. Tout le monde crie pourtant au changement, à l’amélioration des conditions de vie, mais dans les comportements quotidiens, tout semble indiquer que la majorité des Camerounais n’est prête à suivre ce changement à adoptant des comportements positifs.
Njomi Tchakounté Boris Kevin est en définitive une victime, non pas de la violence en milieu scolaire, mais d’un système gouvernant rouillé et grippé par la corruption, qui a transformé l’administration en un monstre froid qui broie et dévore sans pitié ses fils et filles. Un système dans lequel quand un jeune sort d’une école de formation d’enseignant, au lieu de voir que ses problèmes se sont évanoui, rentre plutôt dans un labyrinthe duquel il ressort difficilement, et parfois pas du tout
Le malaise est profond en somme, dans le secteur de la santé au Cameroun, et les récents évènements survenus, en plus de coûter la vie aux populations risquent aussi d’être préjudiciables pour un pays qui se démène pour offrir une bonne image à l’extérieur et rassurer la Confédération africaine de football de sa capacité à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations et en assurer toutes les exigences. Bafoussam est l’une des villes hôtes de la compétition désormais prévue pour le début de l’année 2021, et il n’est pas bon d’entendre qu’une fracture, fusse-t-elle de l’humérus confondue au fémur, ne puisse pas être efficacement prise en charge sur place. Et Au-delà des compétitions, les populations méritent que les institutions sanitaires soient mises à niveau pour elles aussi.
Les lois sont piétinées sous la barbe de ceux qui sont supposés les faire respecter, si ce n’est par eux-mêmes. En définitive, du sommet à la base, les contres valeurs sont bien installées, et il n’est pas étonnant qu’elles se manifestent de temps en temps par la violence des enfants à l’école ou en dehors. Un élève peut poignarder son enseignant sans gêne, une fille peut mettre fin à la vie d’un jeune garçon parce qu’il a osé lui dire « je ne t’aime plus ». Tout cela est normal sous un regard froid et lucide. C’est toute une refonte de la société camerounaise qui s’impose, car on ne peut semer et entretenir du piment, et espérer récolter des pommes